La crise sanitaire a poussé les institutions bancaires à dépêcher leur transformation numérique. Certaines institutions ont mis en place des projets numériques en seulement quelques mois : des projets qui étaient censés s’étaler sur plusieurs années. Cette accélération est due à l’évolution rapide du comportement des consommateurs après la crise sanitaire.
Une digitalisation du secteur bancaire accéléré par la pandémie
Le développement d’Internet est accompagné de l’émergence de nouveaux acteurs dans différents domaines. C’est le cas du secteur bancaire. De nombreuses institutions financières sont apparues et proposent des services 100 % en ligne. Face à l’introduction de ces nouveaux acteurs, les banques traditionnelles doivent également s’adapter. Cette digitalisation a permis à de nombreux Français de gagner beaucoup de temps.
Depuis quelques années, il y a le phénomène de digitalisation de la banque de détail. Les clients n’ont plus besoin de se déplacer auprès d’une agence ou d’un bureau de poste pour gérer leurs opérations bancaires. De nombreux opérateurs peuvent être réalisés à travers les plateformes digitales.
Les clients peuvent désormais ouvrir un compte courant, effectuer une demande de carte de crédit, demander un crédit à la consommation ou réaliser des investissements via les canaux digitaux. Des options qui génèrent de nombreuses opportunités de croissance chez les banques.
Les clients qui utilisent le canal agence ne représentent plus que 19 % de la clientèle des banques en France. En l’occurrence, trois clients sur quatre sont actifs en ligne. Par ailleurs, 40 % des Français utilisent des canaux digitaux au moins une fois par mois. Ce chiffre est encore en dessous par rapport aux pays d’Europe du Nord où 80 % des clients sont actifs sur le digital.
Les canaux digitaux : un levier de revenus additionnels pour les banques traditionnelles
Selon les statistiques, les banques enregistrent des chiffres positifs par rapport à l’augmentation de la part des ventes digitales. Chez les plus grandes banques européennes, cette part des ventes digitales tourne autour de 26 %.
Par ailleurs, les recherches d’informations sur les sites des banques se soldent souvent par un achat offline. Ce phénomène est appelé l’effet ROPO. Par conséquent, les canaux digitaux génèrent des ventes additionnelles chez les banques traditionnelles à l’instar de la Banque Postale.
Ce développement des ventes online a permis à ces institutions de diminuer de 5 points leurs charges d’exploitation. Cette combinaison gagnante de réduction des charges d’exploitation et de hausse des ventes permet aux banques traditionnelles d’augmenter de 5 % leur coefficient d’exploitation.
La réponse de la Banque Postale à cette digitalisation
Face à cette forte digitalisation du secteur bancaire, la Banque Postale n’y échappe pas. Elle a également mis en place son application mobile Ma French Bank. Cette plateforme permet d’accéder à de nombreuses fonctionnalités en ligne.
Depuis l’application mobile, il est possible de créer un compte individuel sans vous déplacer auprès d’un bureau de poste. Les clients bénéficient de la formule de compte lors de cette ouverture. Cette application permet également aux clients de gérer leur compte via l’espace client. De plus, les paiements sont sécurisés sur cette application.
L’application est destinée aux débutants ou aux habitués des technologies. Son ergonomie a été pensée pour répondre à tous les profils. Par ailleurs, cette application mobile de la Banque postale est accessible aux personnes qui ont un handicap visuel. Cela est possible grâce à l’option vocalisation. Une véritable révolution dans le secteur bancaire.